Trains de proximité : les élus écologistes toulousains montent au créneau

Article paru le 12/12/2017. Lire sur le site de La Dépêche

Il  n’y a pas que le TGV qui est attendu à Toulouse. La modernisation du réseau ferroviaire au Nord de Toulouse est aussi dans la balance. Le 17 octobre dernier, dans le cadre des Assises nationales de la mobilité,  Elisabeth Borne, la ministre en charge des Transports, a installé le conseil d’orientation des infrastructures, avec pour mission de définir une stratégie et une programmation soutenables des actions à mener dans la prochaine décennie dans le domaine des transports et des mobilités

Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) est concerné par les travaux de ce Conseil. Outre la LGV Bordeaux-Toulouse, le GPSO se compose des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT), qui prévoient un doublement des voies sur un tronçon de 19 km entre Saint-Jory et Matabiau. « C’est là un investissement indispensable et qui fait consensus à l’échelle de notre territoire, pour le développement des transports du quotidien dans le nord de notre agglomération, estime Michèle Bleuse, élue d’Europe-Ecologie-les-Verts, à Toulouse Métropole. Pour un coût estimé à environ 700 millions d’euros, les AFNT permettraient un cadencement au 1/4 d’heure entre Toulouse et Castelnau d’Estrétefonds (futur terminus TER) en desservant plusieurs haltes ferroviaires », souligne-t-elle.

Dans un courrier adressé au Président du Conseil d’orientation, les élus écologistes de Toulouse Métropole mettent en garde sur les conséquences qu’aurait un abandon ou un report des AFNT pour notre territoire. « Si l’enveloppe globale nécessaire à la réalisation de l’intégralité des projets GPSO ( sous entendue la LGV, ndlr) ne pouvait être réunie, nous plaidons pour la réalisation de cette infrastructure indépendamment des autres projets étudiés dans ce programme », ont-ils écrit.

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