Pour les écologistes, Jean-Luc Moudenc et son équipe « préparent l’asphyxie de Toulouse »

Avant le conseil municipal du jeudi 12 octobre 2017 à Toulouse, les élus écologistes tirent la sonnette d’alarme : « Jean-Luc Moudenc et son équipe n’ont aucune vision d’avenir… ».

Actu Toulouse : À vos yeux, quels sont les marqueurs de la politique menée par Jean-Luc Moudenc et son équipe depuis trois ans ?

Antoine Maurice : « Les marqueurs de l’action de Jean-Luc Moudenc depuis 2014 sont la brutalité et l’absence de vision pour notre ville. Derrière la petite musique rassembleuse que Jean-Luc Moudenc et son équipe font raisonner aux oreilles des Toulousains, derrière le concept de « pragmatisme apaisé » sur lequel il communique, se cachent des faits d’une grande brutalité. Ces faits, c’est la hausse des impôts locaux, c’est l’augmentation des tarifs des services publics et la baisse des subventions aux associations. Des choix qui ont un impact fort dans la vie quotidienne des Toulousains. Si encore la majorité actuelle avait été en capacité d’expliquer les raisons de ces choix mais là nous avons vraiment du mal à voir où elle veut en venir. Elle poursuit en effet des projets que nous ne jugeons pas prioritaires, comme le parc des Expositions, ou la Ligne à grande vitesse (LGV) pour laquelle aucun financement n’a été trouvé, et propose des choix à nos yeux inquiétants en terme de mobilités pour Toulouse. La politique qui est actuellement menée pose aussi question sur le plan de l’aménagement de la ville et de la qualité de vie future des Toulousains. Car par ses choix en matière de transport, d’urbanisme et d’environnement, Jean-Luc Moudenc et son équipe nous préparent l’asphyxie de Toulouse ».

Vous parlez de brutalité. Y a-t-il une mesure en particulier qui puisse caractériser ce terme ?

A.M. : « Cette brutalité se caractérise par certaines mesures demandées aux Toulousains, notamment la hausse des impôts locaux, sans amélioration des services publics, bien au contraire puisque la qualité des services proposés baisse, tout comme l’offre. Nous l’avons bien vu avec les piscines qui voient les créneaux ouverts au public diminuer ».

lire la suite sur le site d’Actu Toulouse (article paru le 11/10/2017)

Photo Archives Actu Toulouse

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