Une Toulousaine au bureau exécutif national des Jeunes Écologistes !
Un pied dans l’associatif, un pied dans le politique, voici ce qui a insufflé à Fiona Mille, 20 ans, l’envie de s’engager chez les Jeunes Écologistes depuis maintenant cinq ans.
Association de jeunesse politique, les Jeunes Écologistes se distinguent des organisations politiques traditionnelles de part leur originalité d’amener l’écologie politique dans le débat publique. Éthique et humour étant leurs maîtres mots.
Alors que leur ForumOUvert et les Journées d’été d’Europe Écologie les Verts prenaient fin à Lorient, l’Assemblée Générale des Jeunes Écologistes clôtura en beauté une semaine d’écologie politique intense. Mobilisé pour infuser l’écologie politique au sein de la jeunesse, le nouveau bureau exécutif fédéral a été élu. Ce dernier se veut comme chaque année paritaire et représentatif de la diversité géographique, d’opinions et d’engagements au sein des Jeunes Écologistes.
Originaire du Nord, Fiona a démarré son militantisme sur les marchés d’Hénin-Beaumont, convaincue que le Bassin Minier n’est pas une terre à abandonner au Front National. Amoureuse du sud-ouest, elle part étudier les politiques environnementales à Toulouse, ville où elle s’engage depuis trois ans, notamment en tant que coordinatrice du groupe local des Jeunes Écologistes.
Si elle n’abandonne pas le militantisme de terrain, considérant l’échelon local comme le plus mobilisateur, elle candidate également au pôle formation du bureau exécutif national. « Les Jeunes Écologistes m’ont énormément apporté depuis cinq ans sur le volet humain mais aussi sur la compréhension du monde et les enjeux portés par l’écologie politique. Cette année, je souhaite m’investir à faire vivre et grandir ce beau mouvement ».
Lois travail, traités de libre-échange TAFTA/CETA, grands projets inutiles comme NDDL ou Flamanville, démocratie mise à mal par l’état d’urgence… L’année qui arrive sera décisive pour l’écologie politique et la jeunesse. Les Jeunes Écologistes, en plus d’être partie prenante de ces mobilisations contre l’ancien monde, ont également un rôle à jouer dans la convergence de toutes ces luttes vers un projet commun de société écologique.