20 000 pas avec les Verts à Pech David

Les collines de Pech David, qui ont favorisé l’installation de groupes humains au néolithique, recèlent une biodiversité qui mérite d’être mieux connue et protégée.

Sous le soleil printanier, la colline offre un point de vue idéal pour observer le paysage offert par l’agglomération toulousaine et la chaîne des Pyrénées.

C’est pourquoi ce site a été choisi pour le 4ème circuit du cycle des « 20 000 pas avec les Verts », ce dimanche 24 avril.

Comme toujours, Michèle Bleuse, ancienne élue aux espaces verts, et Frédéric Marin, porte-parole du groupe EELV Toulouse, commenteront les paysages et la végétation.

Le rendez-vous se situe au métro Empalot à 8h45 pour un départ à 9h00 précises.

La randonnée se terminera l’après-midi à la station de l’université  Paul Sabatier après la pause « déjeuner tiré des sacs ».

L’album FACEBOOK (cliquer)

  Et les notes et photos de Claire,qui a participé à la randonnée :

Lieu caractéristique de Toulouse, avec la Garonne qui coule du Sud au Nord.

Paysages de Pech David : bordures de Garonne, falaises, prairies sèches, chemin des senteurs, boucle des abeilles vers Pourvouville.

En 2009, inventaire de la faune et flore.

Arrêt proche de l’ancienne caserne Niel 

D’octobre 2009 à juillet 2011, le site de la ZAC Niel (ancienne caserne Niel) a fait l’objet d’une grande fouille archéologique préventive. Les découvertes sont à la mesure de l’ampleur de l’opération, dévoilant les racines gauloises de Toulouse et bien d’autres surprises…

De mai à novembre 2012, le musée Saint-Raymond proposait au grand public une exposition temporaire, sur les premiers résultats de cette étude : « bruts de fouilles ! »
Les Gaulois du IIe siècle avant notre ère ont laissé les traces les plus nombreuses, témoignant de leurs activités artisanales et de leur implication au sein d’un vaste réseau d’échanges commerciaux. Mais, si visibles soient-ils, les amoncellements d’amphores méditerranéennes ne sont qu’une partie des témoignages laissés par plus de 6 000 ans de présence humaine ; premières traces néolithiques, grande nécropole à la transition de l’âge du Bronze et de l’âge du Fer, agglomération gauloise de plaine, espace funéraire romain…
Il s’agit là d’une série de fenêtres ouvertes par les archéologues sur l’une des terrasses de la Garonne.

Les paysagistes Michèle Orliac et Miquel Battle ont créé un étonnant jardin contemporain fait d’une succession de collines. À Niel, à partir d’une contrainte – la préservation d’un site archéologique souterrain-, la Toulousaine Michèle Orliac et son associé barcelonais, Miquel Battle, architectes et paysagistes, ont créé un jardin qui ne ressemble à aucun autre, un jardin surélevé artificiel.

Arrêt sur une orchidée en bouton

Elle s’appelle « orchidée bouc »  car elle sent le bouc au moment de l’éclosion!

Arbre de Judée

Passage sur le GR653 Chemin de Saint-Jacques de Compostelle partant d’Arles.

AZF et Héraklés

Tout au long de la montée de la colline, nous pouvons apercevoir la zone AZF, où on a réalisé une zone verte pour que la végétation dépollue le site.

Ce qui est contradictoire, car tout proche de cette zone verte AZF, sur l’île du Ramier, on peut voir la société Hérakles, (une entreprise de l’industrie aérospatiale française, filiale du groupe Safran, qui fait de la « la chimie du spatial », avec la production du comburant d’Ariane, qui permet de faire voler des fusées.

Le site des ballastières au pied du Canceropôle

Près du Canceropôle et de l’ancienne usine AZF, on y trouve les ballastières où des milliers de tonnes de nitrocellulose coulent des jours paisibles depuis la fin de la Première guerre mondiale.

Ces ballastières camouflent des terrains d’une ancienne poudrerie, ces terrains sont cachés par quatre lacs artificiels, idylliques ou étangs champêtres. Ces lacs permettent de maintenir le caractère humide des poudres et des mélanges traités Si ces lacs s’assèchent, il y a un énorme risque que cette « poudre » devienne produit pyrotechnique, à savoir explosive.

Arrêt près de Véolia, au champ des Rossignols

L’incinérateur

Et non ce n’est pas une cheminée de fée ! On y brûle des déchets ménagers qui permettent de chauffer de l’eau, pour chauffer des habitats du Quartier du Mirail. Cette usine d’incinération rejette des particules, extrêmement petites qu’elles peuvent pénétrer les tissus humains jusque dans les cellules.

Arrêt sur du fenouil sauvage

Le fenouil sauvage ne fait pas de bulbe, mais il possède une odeur anisée si agréable pour la cuisine !

la plante contient dans toutes ses parties une huile essentielle (camphène et limonène) et les feuilles sont riches en provitamine A, en vitamines B et C et en sels minéraux. Il contient aussi de l’anéthol, un composé sucré que l’on retrouve dans le pastis.

On l’utilise donc notamment en cas de digestion difficile ou de toux, sous forme de tisane ou de sirop.

Les jeunes feuilles sont juteuses, sucrées (anéthol) et parfumées. Crues, elles aromatisent les salades. Cuites, elles sont cuisinées avec d’autres légumes ou ajoutées aux poissons et aux soupes.

Des zones tondues sur la colline de Pech David

On aperçoit des zones tondues, où il y avait des pieds d’orchidée. On coupe l’herbe en début de saison ! C’est dommage !

L’orme

Il y en a peu.

Sa feuille légèrement dentée et gaufrée.

Des prairies sèches

Les pelouses sèches permettent de se développer la flore comme les orchidées. Sur la colline, on a prévu d’installer des pylônes pour le projet du téléphérique, qui partira de Basso Cambo, passera par le Canceropôle, traversera la Garonne, passera par l’Hôpital de Rangueil, l’INPT. Ce projet de transport commun permet de relier la rive gauche et la riche droite, sauf que la Garonne est classée Natura 2000 et on se pose la question si les câbles ne vont pas perturber les oiseaux, la Mairie a répondu « NON ». Malheureusement, nous pensons le contraire et que ce projet perturbera la biodiversité des prairies sèches.

Arrêt sur l’Oppidum

Oppidum en latin veut dire place forte.

Ici, se trouvaient les sites jadis occupés par les premiers toulousains à l’époque néolithique.

Les oppidums étaient habités par les Volques Tectosages. Au deuxième étage du musée Saint-Raymond, on peut découvrir l’histoire de Toulouse préromaine .

Le peuplement de la plaine toulousaine est attesté pour la période protohistorique. Cette époque, appelée aussi âge des métaux, s’étend de 2300 aux années 50 avant notre ère. La fin de cette période est marquée en Europe occidentale par l’essor de la culture celte. Les peuples celtes installés en Gaule sont nommés « Gaulois » par les auteurs de l’Antiquité. Nous apprenons, grâce aux textes de César ou de Strabon, que Toulouse, appelée alors Tolosa, était la capitale des Tolosates, un peuple faisant partie de la confédération des Volques Tectosages. Les textes ne permettent pas de préciser la localisation de la Tolosa gauloise. Mais d’importants vestiges permettent de proposer l’hypothèse d’une capitale des Tolosates constituée de plusieurs sites majeurs.

À Vieille-Toulouse, sur les coteaux dominant la rive droite de la Garonne, ont été mis au jour les vestiges d’une agglomération gauloise de hauteur. C’est sur cet oppidum dominant la plaine toulousaine que devait se trouver le centre du pouvoir politique et religieux de Tolosa.
D’autres découvertes laissent imaginer la vaste étendue de la Tolosa évoquée par les auteurs anciens. L’oppidum gaulois de Vieille-Toulouse est abandonné à partir du règne de l’empereur Auguste (entre 27 avant notre ère et 14 de notre ère), avec la création de la province romaine de Narbonnaise. Le relais est désormais pris par la capitale de cité, dans la plaine et sur la rive droite de la Garonne : une nouvelle Toulouse, qui, fait rarissime, conserve son nom de Tolosa.

Musée Saint-Raymond – Visites pour public individuel (1h15)

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

• Pour les adultes « Toulouse antique, une grande ville de l’Empire romain »

samedi 30 avril à 16h

• En famille – « Il était une fois Toulouse la romaine »

mercredi 27 avril à 14h30

Merci à

Michèle Bleuse,

Frédéric Marin, et Hélène

pour leurs commentaires !

Et merci à nous !