À moins d’une semaine du premier tour, la liste écologiste «Toulouse vert demain» abat ses dernières cartes. Crédité de 7 % d’intentions de vote, Antoine Maurice se rêve en troisième homme. Une position qui permettrait à sa liste d’asseoir ses revendications face à un candidat socialiste qui s’est dit prêt à négocier. Se posant en instigatrice de «projets concrets», au cœur du «quotidien des Toulousains», la liste écologiste entend peser dans la balance en vue d’un rassemblement des forces de gauche au deuxième tour.

L’après municipales, les Verts y pensent déjà. À l’heure où les think tank ont droit de cité dans les formations politiques, les écologistes toulousains veulent se doter d’un organe de réflexion autour de leurs thématiques de prédilection. Baptisé «le lab vert demain», il aurait pour mission de préparer les échéances électorales à venir et d’être un interlocuteur privilégié «des acteurs de la cité». Formé d’élus de gauche et d’experts, ce «laboratoire d’idées» veut regrouper des lanceurs d’alertes dans le but de repenser la politique des transports, de soutenir l’expansion d’une économie solidaire et d’être une force de proposition capable d’apporter des «réponses structurelles». En attendant, les écologistes jettent leurs dernières forces dans une bataille à fort enjeu qui s’annonce des plus serrées. Pour ce faire, ils comptent notamment sur le soutien de la ministre écologiste Cécile Duflot, dont la venue jeudi formera le point d’orgue de leur campagne.

R.B.