Inauguration de la place de la Maourine

 

Ce samedi 20 avril, Régis Godec, Antoine Maurice et Jean-Charles Valadier ont participé à l’inauguration du marché place de la Maourine, dans le nouveau quartier de Borderouge, en compagnie de militants écologistes. Nous avons pu constater que les habitants se sont déjà emparé de ce marché.

Borderouge a connu une urbanisation récente mais intense. Le revers de cette évolution, c’est qu’elle s’est faite au détriment des terres maraîchères et sans grande cohérence.
Il en découle un déficit de commerces et de services de proximité, d’où une forte dépendance à la voiture pour les habitants.

Les élus écologistes ont œuvré pour transformer le projet initial. La précédente municipalité voulait un grand espace public à la taille d’un trafic routier qui se voulait massif, en particulier pour alimenter une galerie commerciale. Nous avons retoqué le projet en une place plus aimable, plus piétonne, avec des commerces de rez de chaussée. Des pistes cyclables relient tout le quartier et une gestion durable des nombreux espaces verts a été mise en place, en particulier sur le parc de la Maourine. Les nouveaux bâtiments sont plus économes en énergie, et la révision du Plan local d’urbanisme a intégré la protection d’éléments du patrimoine, tels que les toulousaines.

Borderouge est aussi un quartier où nous développons l’économie sociale et solidaire (ESS), avec l’ouverture en 2014 d’un pôle novateur dédié à la langue des signes, baptisé «Sign’Agora». Parmi les initiatives qui contribuent déjà à la qualité de vie dans le secteur nord, on peut saluer l’action du Théâtre de la Violette, et la ferme maraîchère de Bordebio.

Enfin, la municipalité actuelle a aussi décidé d’installer des équipements culturels et des établissements scolaires à la hauteur de ce nouveau quartier.

Mais tout est loin d’être réglé. En particulier, les élus EELV sont conscients des problèmes de stationnement liés à la saturation du parking du métro. Les parkings de Tisséo doivent évoluer afin de permettre aussi le stationnement nocturne pour les résidents, l’autopartage et les parking vélo. Mais plus encore, les élus écologistes veulent donner la priorité au Boulevard Urbain Nord et au doublement de la voie de chemin de fer vers Saint Jory, pour une desserte efficace grâce aux transports en commun du secteur Nord de l’agglomération. Nous portons aussi un regard critique vers les chantiers de construction qui ont pu porter atteinte à la nappe phréatique.

En rupture avec les résidences privées entourées de grilles conçues par les promoteurs sous la municipalité précédente, les nouveaux bâtiments qui bordent le carré de la Maourine sont adaptés à la vie urbaine qui va se développer, du fait qu’ils sont de plain-pied sur la place, avec des commerces et services en rez de chaussée.
Cependant, nous aurions préféré donner une identité toulousaine à une partie des bâtiments qui la bordent et qui restent des productions relativement standardisées, en particulier le futur hypermarché.

 

Avec, de gauche à droite, Régis Godec, Jean-Charles Valadier, Cécile Péguin,  Antoine Maurice,  Yvon Victor, –  Elisabeth Matak et Frédéric Landais

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