Municipales 2014. Les Verts dévoilent les premiers éléments de leur programme pour Toulouse. Dépêche du Midi.

 

 

Publié le 12/04/2013 à 08:37

 

municipales 2014

 

Elus et responsables EELV hier soir à Toulouse./Photo DDM, Frédéric Charmeux

 

À Toulouse, la gauche n’est pas à un paradoxe près : alors que le PCF ne fait pas partie du gouvernement, les communistes s’apprêtent à sceller un accord d’union avec la majorité socialiste sortante ; et les Verts, qui eux ont des ministres, envisagent de faire cavalier seul dans la course au Capitole. Hier soir salle Barcelone, à l’occasion d’une réunion publique sur leur bilan à Toulouse et dans la communauté urbaine, les élus Europe Ecologie-Les Verts ont réaffirmé leur tentation autonomiste. Tout en restant beaucoup plus prudents que le secrétaire national du parti écologiste, Pascal Durand, qui affirmait mardi «qu’il y aurait une liste autonome à Toulouse».

 

«La stratégie n’est pas arrêtée», nuancent Régis Godec et Antoine Maurice, qui président respectivement le groupe écologiste de la ville de Toulouse et celui de la communauté urbaine. «Pascal Durand est impatient. Il exprime au niveau national la volonté des Verts de porter un projet écologiste aux élections municipales. C’est en général le moment où notre projet est le plus lisible» expliquent les deux candidats putatifs à une éventuelle tête de liste.

 

La décision de partir seuls ou pas, avec d’autres formations de gauche ou pas, sera prise «entre juin et septembre». Ce sont les militants qui décideront la semaine prochaine du calendrier. D’ici là, les responsables d’EELV multiplieront les rencontres. Le 17 avril ils rencontreront le Parti de gauche et la semaine suivante, le Parti socialiste. Et ils s’activent pour travailler un projet municipal. «Ce qui nous importe, c’est le projet» martèle Régis Godec, qui cite entre autres éléments de programme l’aménagement de la gare Matabiau, Francazal, la piétonnisation, la démocratie locale ou la politique de la ville. «Des éléments seront non-négociables» préviennent-ils, comme la possibilité de réviser le plan de déplacements urbains dès 2015 ou le retour, la même année, à une régie publique de l’eau.

Sébastien Marti

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