ACTA: la nouvelle menace pour Internet

L’ACTA, un traité mondial, pourrait permettre à de grandes entreprises de censurer Internet. Négocié en secret par un petit nombre de pays riches et de puissantes entreprises, ce traité mettrait en place un organisme de l’ombre anti-contrefaçon permettant à des intérêts privés de surveiller tout ce que nous faisons en ligne. Il leur donnerait aussi la possibilité d’imposer des sanctions très sévères – allant jusqu’à des peines de prison – contre les personnes coupables selon eux de nuire à leur activité.

L’Union Européenne est en train de décider de ratifier ou non l’ACTA — et son refus mettrait en échec cette attaque mondiale sur l’Internet libre. Nous savons qu’elle s’est opposée à l’ACTA auparavant, mais certains députés européens hésitent — donnons-leur le soutien dont ils ont besoin pour rejeter le traité. Signez la pétition dès maintenant — nous la remettrons de manière spectaculaire à Bruxelles lorsque nous aurons atteint 500 000 signatures!

C’est scandaleux — les gouvernements des quatre cinquièmes de la population mondiale ont été exclus des négociations sur l’Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA) et des bureaucrates non-élus ont travaillé en étroite collaboration avec les lobbyistes des grandes entreprises pour élaborer de nouvelles règles et un régime d’application dangereusement contraignant et puissant. L’ACTA serait appliqué dans un premier temps aux États-Unis, dans l’UE et neuf autres pays, puis son application s’étendrait au monde entier. Mais si nous persuadons l’UE de ne pas le ratifier aujourd’hui, le traité perdrait son élan et pourrait être stoppé pour de bon.

Cette réglementation serait extrêmement sévère: elle pourrait punir les citoyens partout dans le monde pour des activités banales telles que partager un article de journal ou mettre en ligne la vidéo d’une fête où on entendrait de la musique dont les droits sont protégés. Vendu comme un accord commercial protégeant les droits d’auteur, l’ACTA pourrait aussi conduire à l’interdiction de médicaments génériques de premier secours et menacer l’accès des agriculteurs aux semences dont ils ont besoin. Et plus incroyable encore, le comité ACTA aurait carte blanche pour modifier ses propres règles et sanctions, sans aucun contrôle démocratique.

De grandes entreprises font tout leur possible pour que cela devienne réalité, mais le Parlement de l’UE se trouve sur leur chemin. Appelons fermement les députés européens à tenir tête aux lobbies et à adopter une position ferme pour un Internet libre. Signez la pétition et partagez-la avec tous vos contacts:

Cliquez pour signer la pétition!

Remonter